Le Fonds Souverain de Djibouti est mandaté pour contribuer au développement économique du pays et constituer une épargne intergénérationnelle. Le FSD se conforme à des principes stricts de gouvernance d’entreprise, dispose d’un modèle opérationnel en conformité avec la stratégie souveraine du Fonds et s’engage à déployer une stratégie d’investissement contribuant au rayonnement, dans la région et à l’international, de la République de Djibouti.

Message du Directeur Général

Chers internautes,

Je suis heureux, en ma qualité de Directeur Général du Fonds Souverain de Djibouti (FSD), de vous souhaiter la bienvenue sur notre site web.

En droite ligne avec les objectifs de la République de Djibouti, traduits dans la « Vision Djibouti 2035 », qui ont sous-tendu sa création par la loi n°075/AN/20/8ème L du 29 mars 2020, le FSD est un instrument novateur au service du développement économique du pays pour les générations actuelles et futures.

Afin de contribuer à faire de Djibouti un hub commercial, logistique, portuaire et numérique incontournable, le FSD ambitionne d’utiliser l’investissement des ressources publiques comme mécanisme d’impulsion et d’attraction des investissements privés autour de projets à forte valeur ajoutée à l’effet d’optimiser et valoriser le patrimoine national pour une diversification idoine et une compétitivité accentuée de l’économie djiboutienne.

L’amélioration de la performance des entreprises publiques et leur mise en adéquation avec les standards internationaux en matière de gouvernance, est également une de nos priorités.

Par le biais du Fonds, l’Etat de Djibouti s’est voulu innovant en mutualisant des actifs tels que des entreprises nationales (Electricité de Djibouti, Djibouti Télécom, Great Horn Investment Holding) ainsi que des flux de revenus récurrents issus d’activités stratégiques, afin de mobiliser les ressources pertinentes pour créer un effet de levier et répondre aux besoins impératifs du pays notamment dans les secteurs de l’énergie, des infrastructures, de l’industrie, de la pêche, du tourisme, ou des services financiers, avec pour mandat la contribution au développement économique de Djibouti, y compris la consolidation du capital humain, et la constitution d’une épargne intergénérationnelle.

Dans cette perspective et à l’appui des meilleures pratiques, tels que les Principes de Santiago et les Principes de l’Equateur, le FSD souhaite se positionner parmi les meilleurs fonds souverains en terme de gouvernance et de transparence afin de concevoir et réaliser des investissements responsables et durables à Djibouti, avec une ouverture sur la Région de la Corne de l’Afrique et le monde.

Nous convions, à cet effet, les investisseurs nationaux et internationaux à co-investir à nos côtés dans des projets structurants et créateurs d’emplois en particulier à Djibouti et dans la corne de l’Afrique dans le cadre de joint-ventures ou d’alliances économiques performantes.

Avec l’appui de nos parties prenantes, nous structurons, investissons, développons et exploitons des projets à fort potentiel de croissance et d’emplois pour les générations actuelles et futures de la République de Djibouti.

Mamadou MBAYE,
Directeur Général du Fonds Souverain Djibouti

Gouvernance

Le Fonds adopte et met en œuvre les standards les plus stricts en matière d’indépendance de responsabilité de ses organes de gestion, de gouvernance d’entreprise, et de transparence.
Sa gouvernance s’articule notamment autour de trois grands principes :

Efficacité
structurelle

une structure de gouvernance simple comportant un unique organe de gouvernance afin de favoriser une organisation optimale ;

Indépendance
opérationnelle

la Direction Générale, le Comité d’Investissement ainsi qu’une Équipe d’Investissement et de gestion des actifs sont en charge de l’exécution de la stratégie proposée par la Direction Générale et approuvée par le Conseil d’Administration ;

Le respect des
principes de Santiago

ces principes incluent notamment la mise en place d’un système de gestion des conflits d’intérêt, le respect de règles de communication et de reporting claires et transparentes, ainsi que la préservation de l’indépendance des fonds souverains.

Le Fonds est doté d’une structure de gouvernance comprenant :

conseil
d’administration

Direction
générale

Comité
d’investissement

Comité d’audit

Le Conseil d’administration définit en particulier la stratégie du Fonds, veille aux respects des règles définies par les statuts et nomme les membres du comité d’investissement.

Il comprend un maximum de huit membres, dont un président, nommés par décret présidentiel. Les membres représentent les structures principales impliquées dans le développement économique du pays : le ministère de l’économie et des finances, le budget, la banque centrale, Great Horn Investment Holdings et la présidence de la République.

Le Directeur général dirige l’action de développement du Fonds et s’assure de répondre aux paramètres de gouvernance et de transparence.

Le Comité d’investissement est un organe indépendant. Il statue sur toutes les opportunités d’investissements ou de sorties à réaliser. Il présente également au Conseil d’administration les opportunités d’investissements ou de sorties lorsque celles-ci dépassent les seuils fixés par les statuts.

Les missions d’audit sont scindées entre un comité d’audit interne, rattaché au conseil d’administration, et un comité d’audit externe indépendant placé sous le contrôle de l’inspecteur général de l’Etat.

Modèle opérationnel

Afin de garantir un flux de financement à long terme, le Fonds Souverain de Djibouti a choisi une structure de financement pérenne qui réunit une mise de fonds initiale significative auquel s’ajoute des flux récurrents.

L’objectif est de mobiliser les ressources de Djibouti, de les centraliser, afin de créer une légitimité, « un poids en capital ». Tout en mettant en place des mécanismes « d’épargne d’Etat » destinés à financer les investissements. Le but est d’atteindre un montant de dotations et d’actifs sous gestion qui pourra atteindre 1.5 milliard de dollars en dix ans.

Le Fonds Souverain n’est pas un « capital-risqueur », donc l’objectif est de générer des marges et des revenus à court terme.
Le Fonds est un investisseur de long terme. Le FSD doit réinvestir la totalité du résultat net de son activité.

La loi a également fixé une limite formelle à la possibilité de l’Etat de se rémunérer sur les résultats nets du Fonds. Par dérogation, le Fonds peut verser à l’Etat une fraction de son résultat net (après impôts et taxes) qui ne dépasse pas 10%.

Stratégie d’investissement

La stratégie d’investissement du Fonds Souverain de Djibouti est en lien avec les objectifs stratégiques du Fonds :

Développer l’économie locale

Accroitre les actifs du Fonds Souverain de Djibouti

Construire des partenariats d’investissement stratégiques

Le FSD a pour mission d’identifier des opportunités d’investissement créant directement ou indirectement de la valeur pour l’économie djiboutienne. Toutes les dispositions sont mises en œuvre pour s’assurer de l’efficacité de chaque investissement au travers l’exécution de 5 étapes cruciales :

Origination

Analyse techniques des opportunités

Validation

Exécution

Suivi et gestion des portefeuilles
transférés par l’état